Hypothèses, mythes et éthiques dans la création scientifique
jeudi, 18 avril 2019
Par Georges Chapouthier
Les hypothèses scientifiques peuvent être rapprochées des mythes fondateurs, au sens traditionnel du terme. Mais plus que les mythes, les hypothèses scientifiques appellent leur validation expérimentale ou leur réfutation, à défaut de quoi, elles restent « en attente », parfois assez longtemps, et contribuent à composer le paysage scientifique. Une tricherie explicite sur la validation constitue une fraude scientifique, un exemple, interne à la démarche scientifique, d’intervention de l’éthique dans le domaine de la création en science. D’autres exemples de cette intervention peuvent être trouvés dans les risques que l’homme fait courir à l’environnement, aux animaux qui le peuplent, ou à lui-même, par les conséquences négatives de son activité scientifique. parfois assez longtemps, et contribuent à composer le paysage scientifique.
De l’hypothèse au mythe
Faut-il rappeler ici le mouvement classique de la démarche dans les sciences expérimentales, telle qu’elle a été clairement explicitée au XIX° siècle par Claude Bernard[1] ? Pour résoudre un problème, pour répondre à une question posée par l’articulation du réel, le scientifique formule une hypothèse. Il confirme ensuite ou infirme la validité de cette hypothèse par une ou des expériences qui interrogent clairement, ou aussi clairement que possible, le fonctionnement du réel tel qu’il est possible à l’homme de le percevoir par ses sens, ses appareils de mesure et sa raison. Mais qui dit « hypothèse » dit « schéma intellectuel », certes guidé par les connaissances de l’époque, mais aussi tributaire d’une large part de spéculation ou d’arbitraire, non incluse dans la mécanique connue du réel. Une part de spéculation qui prend ses racines dans le vécu du scientifique, voire dans les fantaisies de son imaginaire.
Sur le plan neurologique nous retrouvons ici une dichotomie que j’ai analysée ailleurs[2] : des démarches spéculatives heuristiques globales, non nécessairement liées au réel, et largement portées par le fonctionnement de l’hémisphère droit, et des démarches analytiques, visant à vérifier l’authenticité des faits, et largement portées par l’hémisphère gauche. Si l’on veut bien nous pardonner cette caricature didactique, dans le mouvement classique bernardien de la recherche, l’hémisphère droit du savant porterait les processus mentaux de la création des hypothèses et l’hémisphère gauche les processus mentaux de leur validation expérimentale.
Parce qu’elles ne sont pas encore validées par l’expérience, les hypothèses, qui peuvent, selon leur validation ultérieure, s’avérer être vraies ou fausses, fonctionnent, au sens métaphorique, comme des mythes. Mythes ici, non pas fondateurs de civilisations, mais fondateurs de théories scientifiques. Comme les mythes, si elles sont ensuite validées, on y trouvera la richesse d’une fondation solide. Comme les mythes, si elles ne sous pas validées, on pourra dire d’elles : « c’était un mythe ! » Comme les mythes, les hypothèses scientifiques peuvent donc être fondatrices ou erronées ; comme les mythes, elles peuvent conditionner la marche de nos civilisations ou disparaître comme des serpents de mer. Mais encore plus encore que les mythes fondateurs, les mythes scientifiques que sont les hypothèses ont donc besoin de cette validation expérimentale qui les répartissent entre les hypothèses qui ont (provisoirement) réussi et celle qui sont abandonnées. Toutefois, entre ce paradis des hypothèses validées et cet enfer des hypothèses fausses, il existe aussi une large place pour une troisième catégorie, une sorte de purgatoire des hypothèses en attente.
Donnons-en quelques exemples caractéristiques.
Quelques exemples du purgatoire des hypothèses
En cosmologie, les scientifiques ont imaginé que notre univers, avec ses constantes physiques si particulières, n’était qu’un cas particulier d’un ensemble beaucoup plus vaste d’ »univers-bulles » dont il constitue un élément[3]. Dans les autres univers, les constantes physiques pourraient adopter des valeurs différentes. Cette hypothèse élégante n’admet évidemment, dans l’état actuel des connaissances, aucune forme de validation possible. C’est un mythe fondateur possible, parmi d’autres, de la cosmologie. En autre exemple très différent : en biologie moléculaire il et fait appel à des emprunts nombreux de la linguistique : message génétique, code, sens et non-sens, ponctuation…, des concepts dont la signification métaphorique a souvent été soulignée et la valeur descriptive précise sujette à caution, mais qui persistent toujours, à côté des connaissances précises, comme mythes fondateurs, dans la biologie d’aujourd’hui. La psychanalyse dans son ensemble pourrait aussi être fournie comme argument à la thèse que nous défendons. Médecin très sensible à la science de son temps, Freud avait proposé des concepts librement inspirés par elle : pulsion, refoulement, transfert… que ses successeurs n’on guère cherché à soumettre au crible de l’expérience, mais ont plutôt intégré dans un système global qui fonctionne comme un mythe fondateur. On pourrait évidemment multiplier les exemples. Je n’insisterai pas dans ce sens, dans la mesure où plusieurs exposés du présent colloque traiteront de certains de ces thèmes.
On sait que Karl Popper[4] avait fait de la validation d’une hypothèse un critère à sa scientificité : pour lui, une hypothèse non réfutable expérimentalement (ou non « falsifiable ») n’avait aucun caractère scientifique. A ce titre, selon les critères poppériens, les univers-bulles, les métaphores linguistiques en biologie moléculaire ou les théories psychanalytiques n’auraient donc aucune scientificité. Je suis, pour ma part, moins affirmatif, et pense que ces hypothèses (ou ces « mythes ») occupent, dans la science, une position d’attente épistémologique de réfutabilité (ou de « falsification » au sens poppérien). Qu’elles contribuent au « paysage scientifique » d’une époque donnée et que leur purgatoire n’est pas nécessairement une éternelle damnation !
En revanche, il importe de mentionner un domaine des sciences, non expérimentales, qui tolère son séjour indéfini au purgatoire (ou plutôt dans les limbes) : ce sont les mathématiques, justement parce qu’elles n’ont pas besoin de validation expérimentale, parce qu’elles se contentent simplement d’ « être ». Même si certains outils mathématiques ont pu être inspirés par l’observation du réel, même si, dans la pratique, parce que le monde est « un » et que l’esprit humain ne fait, dans les mathématiques, que retrouver, d’une certaine manière, des modes de fonctionnement du monde, les mathématiques se suffisent à elles-mêmes et ne demandent a priori, aucune validation expérimentale. En ce sens, les mathématiques sont des mythes permanents de l’univers scientifiques, au sens qui a été donné ici à ce terme. Des mythes aussi fondateurs de toute démarche expérimentale. D’où le rôle royal et le prestige dont bénéficient les mathématiques.
L’enfer des hypothèses fausses
Revenons au domaine des sciences expérimentales. Quand je parle ici d’enfer, il ne s’y trouve évidemment aucune appréciation morale directe : les hypothèses sont fausses parce que l’expérience de leur époque les a invalidées. Ce qui veut dire que cet « enfer » comprend, à la fois, les hypothèses qui, peu après leur formulation, ont été réfutées par l’expérience de la science moderne, mais aussi celles qui ont eu leur « heure de gloire » et n’ont été réfutées que par le changement de l’ensemble des connaissances, après une révolution kuhnienne[5]. Ainsi l’hypothèse selon laquelle le soleil tournait autour de la terre a été longtemps considérée comme juste. De même l’hypothèse qui croyait que les espèces vivantes étaient fixes et n’évoluaient pas les unes dans les autres. De même les hypothèses de la physique newtonienne. En général ces hypothèses qui ont eu un long fonctionnement conservent, dans la pratique, une vérité partielle. Vu de la terre, le soleil continue à tourner autour, même si nous savons aujourd’hui que c’est faux. A l’échelle de la vie humaine, les espèces vivantes conservent une certaine fixité, même si nous savons que c’est faux et qu’elles sont en train d’évoluer. A l’échelle de l’homme, les lois de Newton conservent une certaine pertinence, même si nous savons qu’elles sont dépassées à d’autres échelles. Enfin, à l’inverse, certaines (rares) hypothèses peuvent quitter l’enfer pour le paradis : ainsi on peut changer de nos jours le plomb en or, même si on y parvient, dans des réacteurs nucléaires, d’une manière bien différente de celle prévue par les alchimistes d’antan !
Le refus délibéré de validation et les fraudes scientifiques
Quand un chercheur expérimental propose donc une hypothèse, le jeu de la science voudrait que l’on cherche à la valider ou à l’infirmer. Quand c’est possible (nous avons vu que ce n’était pas toujours le cas et que certaines hypothèses restaient parfois longtemps dans un statut d’attente). Mais il est des cas où la validation est délibérément faussée. Nous rencontrons ici un problème moral avec ce que l’on appelle les « fraudes scientifiques », c’est-à-dire les cas où les chercheurs « trichent » avec leurs propres résultats, en donnant ou en publiant une validation inventée.
Comme je l’avais montré, il y a quelques années, avec Marcel Blanc et Antoine Danchin[6], les raisons peuvent en être multiples. Ce peut être le simple goût du canular, joint à la volonté de discréditer les capacités d’expertise d’un collègue comme sans doute dans l’affaire du faux crâne de l’ « homme de Piltdown », crâne, découvert en 1912, d’un présumé chaînon manquant entre l’homme et ses ancêtres simiens, et qui avait été en fait « construit » avec le crâne d’un homme moderne et la mâchoire d’un orang outan.
Le souci de préserver sa carrière en produisant des résultats (faux) mais conformes à certaines hypothèses scientifiques, est un grand moteur des fraudes. Ici l’expérience ne vient pas confirmer ou infirmer l’hypothèse. Cette dernière est supposée a priori juste et on produit des résultats scientifiques inventés pour la « valider ». Aux Etats-Unis, dans les années 1970, le chercheur W. T. Summerlin avait cru découvrir une méthode permettant d’éviter le rejet des greffes. Il eut du mal à reproduire ses résultats. Face à une imminente commission d’enquête, il fut surpris, dans la nuit du 27 mars 1974, à peindre des plages blanches sur le pelage de ses souris noires, pour faire croire à des greffes qui auraient pris. Il s’agit là d’un exemple spectaculaire, mais il existe certainement, dans les laboratoires, de nombreux chercheurs qui donnent un « coup de pouce » à leurs résultats, pour étayer leur hypothèse (et permettre la publication de leurs résultats). Parfois ces fraudes s’avèrent même utiles à la science. Ainsi on sait aujourd’hui, par des calculs statistiques, que les proportions de petits pois lisses et ridés, données par le célèbre généticien Gregor Mendel, pour étayer ce qui devait devenir les lois de la génétique, étaient trop parfaites pour être vraies. On pense que la fraude venait, non de Mendel lui-même, mais de ses collaborateurs jardiniers, qui, voyant les proportions ¾ contre ¼ se dessiner, les arrangeaient à leur manière !
Dans d’autres cas, la fraude peut résulter d’un corps d’hypothèses beaucoup plus vaste, qui touche à des croyances idéologiques, voire religieuses ou politiques. C’est, par exemple, pour des raisons idéologiques, que les milieux religieux occidentaux ont, jusqu’à l’intervention de Teilhard de Chardin, refusé d’admettre la théorie darwinienne de l’évolution des espèces. Un autre exemple célèbre est fourni par les thèses du biologiste et agronome Lyssenko, durant les années du stalinisme, en Union Soviétique. Lyssenko défendait l’hypothèse (fausse) que rien n’était génétique, que tout était acquis et, par suite, que l’ « homme nouveau », cher au « paradis soviétique », pouvait donc être entièrement créé par l’éducation. Les croyances idéologiques, selon lesquelles la génétique était contraire au marxisme, donnèrent un poids considérable aux thèses de Lyssenko et de ses disciples et à leurs « expériences », pour la plupart frauduleuses. La biologie russe mit plusieurs dizaines d’années à se relever de cette fraude à base idéologique qui voulait renoncer complètement aux mécanismes héréditaires. A l’inverse, il existe des fraudes idéologiquement « de droite », visant à démontrer la toute-puissance de l’hérédité et du fonds génétique, et l’importance négligeable de l’éducation. La plus célèbre est sans doute celle du fameux psychologue anglais Cyril Burt (1883-1971).
Burt était persuadé que le déterminisme de l’intelligence était surtout génétique, donc inné. Pour le démontrer, il étudia, sur des jumeaux vrais séparés par la vie, le « quotient intellectuel » (le fameux test du « Q.I. »). Des jumeaux vrais possèdent les mêmes gènes. S’ils ont vécus séparés, dans des milieux sociaux différents, leur histoire personnelle (« l’acquis ») est très différente. S’il était alors possible de montrer que, malgré cette séparation, leurs Q.I. restent très semblables (malgré les réserves que l’on peut faire sur le test du Q.I. lui-même), ce serait un argument très fort en faveur du rôle des gènes (et non de l’éducation) dans le déterminisme de l’intelligence.
C’est justement ce que « démontraient » les travaux de Burt. Or on s’aperçut, après sa mort, que ses résultats étaient frauduleux. On remarqua d’étranges anomalies statistiques. Ainsi les paires de jumeaux vrais séparés, analysées par Burt au cours de sa longue carrière, étaient de plus en plus nombreuses, mais les coefficients de corrélation publiés successivement restaient rigoureusement les mêmes, ce qui était très improbable. Mieux que cela : à la fin de sa vie, Burt n’était plus en mesure, physiquement, d’aller faire passer lui-même les tests de Q.I. Il se faisait donc aider par deux collaboratrices, Miss Howard et Miss Conway, qui signaient avec lui les articles. Deux collaboratrices qui n’ont, en fait, jamais existé que dans l’imagination de Burt. Enfin, dans des lettres découvertes après sa mort, Burt reconnaissait explicitement avoir « calculé » les résultats qui, officiellement, provenaient des tests effectués par ses « collaboratrices » !
On pourrait multiplier les exemples, spectaculaires comme ceux de Burt ou de Lyssenko, ou au contraire, triviaux comme ce qu’on appelle communément la « cuisine de laboratoire », tricheries majeures ou tricheries mineures. Pour la question qui nous préoccupe ici, celle du statut de l’éthique par rapport à la création et aux hypothèses scientifiques, elles accréditent l’idée de la nécessité d’une éthique à l’intérieur même de la pratique scientifique. Frauder sur la validation des hypothèses, c’est entretenir le mythe dans son acception de fausseté, c’est lui faire perdre son pouvoir fondateur (ou créateur) de concepts scientifiques pour le cantonner dans l’image d’un corps rigide de concepts erronés, comme l’étaient le « tout-acquis » de Lyssenko ou le « tout-génétique » de Burt. Comme peuvent l’être à un degré moindre les hypothèses, mal étayées du fait de fraudes, de la science en train de se faire. Dans ce dernier cas, le risque est bien moindre, car, très vite, les hypothèses non fondées ou frauduleuses seront infirmées par d’autres travaux et d’autres résultats, émanant des compétitions permanentes entre laboratoires à la surface du monde. Il reste que les fraudes scientifiques constituent, à l’intérieur même de la pratique scientifique, un obstacle éthique évident.
Différents aspects de l’éthique dans la création scientifique
Cette analyse d’une éthique « interne à la science », celle qui découle de la condamnation des fraudes scientifiques, amène également à cerner d’autres aspects de l’éthique dans la création scientifique. Sauf dans le cas particulier des mathématiques déjà cité et dans des cas rares d’observation sans intervention, la pratique scientifique suppose une action sur le réel, pour solliciter sa « réponse » à une question posée par une hypothèse. Dans sa quête de validation des hypothèses, la pratique scientifique est interventionniste par rapport au réel. Il s’ensuit des actions, sur la matière, sur l’environnement, sur les plantes, sur les animaux, sur les gènes, sur les bactéries… qui posent de nombreux problèmes éthiques, extérieurs, ceux-ci, à la mécanique de la pratique scientifique, mais importants pour le mode d’être de l’homme ou la préservation des animaux ou de son environnement. On peut regrouper ces conséquences éthiques en deux grands groupes : celles qui amènent des risques pour l’homme lui-même et celles qui font courir des risques à des entités autres que lui.
Les risques qui peuvent affecter l’homme lui-même peuvent être directs, comme ceux qui touchent aux expérimentations sur l’être humain et qui, dans les régimes démocratiques, sont très contrôlés. Ils peuvent être directement liés à l’activité de recherche : risques sanitaires, comme la fabrication de souches pathogènes de bactéries ou la manipulation de risques radioactifs (on se rappelle de l’exemple de Tchernobyl), ou plus indirects. Parmi les risques plus indirects importants figure l’appauvrissement des sources du savoir : la réduction de la biodiversité, du fait des activités mal contrôlées de l’espèce humaine, amène à la disparition de plantes ou d’animaux, dont le bénéfice médical ou nutritionnel aurait été découvert ultérieurement. Chaque espèce qui disparait est une bibliothèque de connaissances potentielles qui meurt.
Les risques que l’homme fait courir à des entités autres que lui comprennent notamment les risques qu’il fait courir à l’environnement et la souffrance qu’il inflige, pour améliorer sa médecine, aux animaux d’expériences. Pour ce qui concerne l’environnement, celui-ci est pris ici pour sa valeur intrinsèque, et indépendamment des bénéfices ou des connaissances que l’homme pourrait à terme tirer de la nature minérale ou de la biodiversité organique. Pour ce qui est de la souffrance des animaux, pris ici aussi comme des êtres sensibles, indépendants des hommes, et même si ce domaine a été davantage réglementé ces dernières années dans notre pays, il reste encore des manquements graves et, par suite, de larges possibilités d’amélioration de ce qu’on appelle les « droits de l’animal » d’expérience.
Conclusion
Les hypothèses peuvent être comprises, comme nous l’avons fait, comme les mythes fondateurs de la pratique scientifique. Comme les mythes elles offrent des schémas directeurs à la pensée scientifique. Comme les mythes, elles peuvent aussi se révéler illusoires. Mais plus que les mythes, les hypothèses scientifiques appellent une validation expérimentale ou une réfutation, à défaut de quoi, elles restent en attente, parfois assez longtemps et contribuent à composer le paysage scientifique. Un refus explicite de validation, par l’affirmation de confirmations erronées, constitue ce qu’on appelle les « fraudes scientifiques », des cas où les scientifiques trichent sciemment avec leurs résultats. Elles constituent un premier exemple, interne à la démarche scientifique, d’intervention de l’éthique dans le domaine de la création en science. D’autres exemples peuvent être trouvés dans les risques que l’homme fait courir à l’environnement, aux animaux qui le peuplent, ou à lui-même, par les conséquences négatives de son activité scientifique sur le monde qui l’entoure. Il s’agit donc de problèmes éthiques plus extérieurs à la démarche scientifique et produits par la confrontation de cette démarche avec le réel où l’homme évolue. Tous les problèmes éthiques soulevés montrent que les « mythes scientifiques » sont aussi capables, comme les mythes au sens plus traditionnel du terme, de conduire à des questionnements moraux essentiels.
Références
1. Bernard C. Introduction à l’étude de la médecine expérimentale. Flammarion: Paris, 1952.
2. Chapouthier G. Le cerveau, simulateur dans tous ses états. Revue philosophique 2008, 133(3):347-354.
3. Lehoucq R, dans : Bardout J, Jullien V (sous la direction de), Les mondes possibles, Presses Universitaires de Caen: Caen, 2006
4. Popper K. La connaissance objective. Flammarion: Paris, 1998.
5. Kuhn TS. La Structure des Révolutions Scientifiques. Flammarion: Paris, 1972.
6. Blanc M, Chapouthier G, Danchin A.
Dossier: Les Fraudes scientifiques. La Recherche 1980; 113:858-868.
[1] Bernard C. Introduction à l’étude de la médecine expérimentale. Flammarion: Paris, 1952.
[2] Chapouthier G. Le cerveau, simulateur dans tous ses états. Revue philosophique 2008, 133(3):XX-XY.
[3] Lehoucq, R, dans Bardout J, Jullien V (sous la direction de), Les mondes possibles, Presses Universitaires de Caen: Caen, 2006
[4] Popper K. La connaissance objective. Flammarion: Paris, 1998.
[5] Kuhn TS. La Structure des Révolutions Scientifiques. Flammarion: Paris, 1972.
[6] Blanc M, Chapouthier G, Danchin A. Dossier: Les Fraudes scientifiques. La Recherche 1980; 113:858-868.
No. 1 — mai 8th, 2019 at 14:05
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No. 3 — mai 16th, 2019 at 16:27
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